La psychologue Vanesa Fernández a partagé les clés pour guider vos enfants pendant l’adolescence. L’adolescence est une période où les décisions les plus importantes peuvent être fortement influencées par le groupe de pairs. Le désir d’appartenir et de se sentir accepté peut façonner l’identité et affecter directement le bien-être d’une personne. Ce besoin, aussi puissant que naturel, a ses avantages et ses inconvénients.
Adolescence et amitiés à risque : comment garder le dialogue sans braquer son enfant
Pour les parents, l’une des principales préoccupations est la fréquentation de leurs enfants. Ils savent que les amitiés à cet âge peuvent les exposer à certains risques, et c’est peut-être l’un des aspects les plus difficiles de l’éducation : parvenir à communiquer avec ses enfants sans les rejeter, tout en maintenant le lien à un moment où ils cherchent à s’affirmer et à prendre leurs distances.
« Pour qu’un adolescent construise son estime de soi, il doit se sentir aimé tant par sa famille que par son entourage, par son groupe d’amis. Ils ont besoin de se sentir identifiés, approuvés et d’avoir le sentiment d’appartenir au groupe. Les amis sont essentiels à l’adolescence pour le bon développement social et la personnalité de l’enfant », a déclaré la psychologue Vanesa Fernández dans La Ventana.
L’une des principales vulnérabilités et l’un des plus grands risques liés à cette situation est de céder à une pression de groupe toxique. « En d’autres termes, pour être accepté, il faut adopter des comportements à risque, consommer des substances, etc. Céder et ressembler au groupe est tout à fait normal et sain chez un adolescent, mais si la situation n’est pas bien gérée, elle peut finir par dégénérer », a expliqué la psychologue.
« Pour les parents, il n’est pas toujours facile de reconnaître quand leur enfant est confronté à une telle situation. L’un des principaux signes est l’éloignement et la rupture avec la famille. La baisse des résultats scolaires, l’abandon des loisirs ou les signes de mauvais comportement peuvent également indiquer que le groupe ne fonctionne pas bien et que l’adolescent ne s’identifie pas à lui », a déclaré Mme Fernández.
Dans ces cas-là, le mieux est de communiquer
« Les adolescents ne communiquent pas de la même manière que les adultes, mais ils comprennent le message que vous voulez leur transmettre. Il est très probable que l’adolescent ne veuille pas parler au début, mais il est important qu’il sache qu’il peut compter sur ses parents. Il faut l’accompagner sans l’envahir », a conclu Vanesa Fernández.