Avec cet argent, vous pourrez faire face à toute imprévu. Il y a encore quelques décennies, il était possible de vivre sans compte bancaire et de nombreuses dépenses pouvaient être réglées en espèces. Cependant, en raison des nouvelles réglementations liées à la lutte contre le blanchiment d’argent, il est désormais indispensable de disposer d’un compte courant. Tout d’abord, aucune entreprise ou lieu de travail ne peut payer les salaires en espèces. Les paiements sont effectués par virement bancaire et arrivent directement sur le compte de l’employé. En outre, les dépenses dépassant un certain montant doivent être numériques, afin qu’il en reste une trace. Cependant, l’un des dilemmes auxquels tout le monde est confronté en matière de compte courant concerne le montant à conserver sur ce compte : ceux qui ont une bonne épargne se demandent souvent s’il serait judicieux de diversifier ses placements. Voici ce qu’en disent les experts.
Combien d’argent faut-il avoir sur son compte ?
Ceux qui ont peu d’argent n’ont évidemment pas ce problème : en général, la préoccupation des personnes en difficulté financière est de joindre les deux bouts, et non de gérer leur patrimoine. Bien que, malheureusement, de nombreuses familles se trouvent dans cette situation, il est indéniable que certaines disposent également d’une somme d’argent importante sur leur compte courant.
Selon les experts, à moins de prévoir des dépenses importantes à court terme pour lesquelles il est préférable de disposer de liquidités, une bonne règle pour gérer son argent est de disposer d’une réserve de liquidités équivalente à 3 à 6 mois de vos dépenses courantes : prenons l’exemple d’une personne dont les dépenses mensuelles s’élèvent à environ 1 000 euros. La règle générale est que le compte courant doit contenir entre 3 000 et 6 000 euros.
Que faire du reste ?
La partie restante de votre patrimoine doit donc être consacrée à l’investissement, afin d’obtenir un rendement. Il n’est pas nécessaire de prendre trop de risques : les comptes de dépôt ou les bons d’État suffisent déjà pour obtenir un rendement qui couvre au moins l’inflation.
